Mais quel souvenir et quelle émotion quand le dimanche soir fût venu!
Des chansons, des rires, des larmes aussi - de joie bien sûr- mais beaucoup de larmes tout de même.
Nous avons vécu un grand moment de partage avec le public mais également entre nous. C'est bien pour ça (entre autre) que l'on devient accro à Eclats de Rêve. Quand on a goûté à la scène, on ne peut plus s'en passer.
Cette année, nous avions la joie d'avoir avec nous des amis choristes de Anse et de Dijon pour nous prêter voix forte et bien plus encore. Nous les avons accueillis chaleureusement et ils nous l'ont rendu au quintuple. C'est ça aussi la magie du spectacle.
Au final, le weekend se termine avec la sensation et la satisfaction d'avoir donné le meilleur de soi, d'avoir livré très certainement une de nos plus belles performances vocales et d'avoir relevé une fois de plus le défi.
Que l'on travaille ou non, qu'il est dur ce retour à la réalité après un weekend hors du temps, quelque part entre Moyen-Age et 21ème siècle...et quand on le peut, mieux vaut ne pas aller au boulot car la tête n'y est pas. La fatigue se fait sentir. Après 2 jours tous ensemble, qu'il est difficile de se retrouver seule, entourée de silence, bercée de chansons qui ne sont que dans ma tête.
Tout ceci est passager, bientôt les premières photos arrivent, bientôt les échanges de mails entre choristes se multiplient...tous ressentent le besoin de prolonger ces moments, de sentir à nouveau les frissons, les larmes qui montent, le trac des nouveaux, la fatigue de tous.
Bientôt ce seront les fêtes de fin d'année puis la nouvelle saison, l'arrivée - je l'espère- de nouvelles recrues, la découverte d'une nouvelle création. Autre lieu, autres personnages...même troupe.
Chuuuut, accordez-moi encore un peu de temps avant de fermer mon recueil de Secrets de Gargouilles. Laissez-moi en profiter "encore un soir, encore une heure, encore une vague de bonheur..."